Après avoir lu à propos de la mort de la petite fille de mon coin en Gaspésie ça m’a fait réfléchir sur mon passé. Si je peux encourager un seul jeune en lisant cet article ou conscientiser un parent, ma job sera faite.
Je suis et j’étais à l’école primaire et secondaire communément appelé le gros de l’école. Pas facile de vivre avec ce titre peu élogieux, mais le temps a fait son travail et maintenant les gens qui me harcelait dans le temps, me respecte. Je considère cela comme le retour du balancier. Les jeunes sont assez cruels entre eux car ils ne pensent pas aux conséquences de leurs gestes. Le manque d’éducation des parents est flagrant, les jeunes n’ont plus de conséquences aux actes qu’ils commettent. Mais comment je peux en vouloir à ces gens qui m’ont harcelé car ils n’ont jamais vécu le fait d’être traité de nom ou tabassé. Les jeunes maintenant jouissent d’une liberté sans conséquences a leurs gestes et ils prennent cette liberté pour acquis. Je crois que c’est ce qui les rends dans leurs têtes invincibles et profitent du « Je m’enfoutisme » pour régner sur les gens différents de la masse.
Malheureusement, des jeunes qui abusent se mettent à réfléchir seulement lorsque des gestes comme Marjorie Raymond sont posé. Mais avant qu’un suicide survienne, les jeunes ne se posent pas de question à savoir quel est l’impact de mon geste violent que je viens de faire sur l’autre personne. Je crois que c’est ce que les parents de jeunes violents doivent faire et cela n’est pas donné à tous les parents de le transmettre à leur jeune cette éducation.
Mais ce n’est pas tout, les jeunes doivent se forger un caractère et être fort. Se mettre la corde au cou à la première obstacle est une solution trop facile. Vous devez être fait plus fort et vous dire que plus les jours avancent plus votre calvaire s’achève. Pendant ce temps, vous devez vous tenir droit debout et affronter ces problèmes. Souvent les parents ne peuvent pas faire grand chose a part que vous écoutez. Ne perdez pas votre temps et dénoncez les jeunes qui vous maltraites à la police directement. Vous devez envoyer un message clair à vos agresseurs que vous ne vous laisserez pas faire et que vous allez vous défendre afin de vous faire respecter. Malheureusement les gens qui devraient vous aider en premier lieu (directeur d’école, professeur d’école) ne peuvent pas faire grand chose… Ils ont les mains liées soit par leur syndicat ou autre lignée de pensés. Allez tout de suite rencontrer des personnes ressources qui pourront donner des conséquences à ces jeunes.
Ce que je retiens de mon histoire, c’est quand je mangeais un coup sur la gueule la première fois j’allais voir mon professeur pour lui dire qu’un tel m’a fait tel chose. La semaine d’après c’était la même histoire sans conséquence pour l’autre. Alors j’en suis venu à répondre aux coups que je recevais par mes propres poings. Étrangement, un sentiment de respect s’instaurait car j’envoyais le message clair que je me laisserais pas faire. Ça les gens qui abusent n’aiment pas ça car eux ils aiment bien s’installer dans leur petite routine d’écœurer le gros Fred sans conséquence. Je ne dis pas que la vengeance est un moyen de se défendre que vous devez utiliser, mais parfois avant de craquer sous cette pression vous n’avez plus le choix de faire passer un message. Le message ne doit pas être celui imprimé dans la section des morts du journal hebdomadaire local avec votre photo car là il est trop tard pour vous de changer les choses.
Si vous êtes victime de bullying sur Facebook… pourquoi accepter ces gens dans vos amis? Évitez donc tout contact avec ces personnes et encore moins sur Internet. Je me compte chanceux de ne pas avoir eu Internet dans le temps que tout cela est survenu…
Personnellement, le fait d’occuper les jeunes à une discipline comme les arts martiaux, les cadets etc forge une forme de caractère leur permettant d’affronter des travers de la vie plus facilement. Maintenant, il faut que les parents s’ouvrent les yeux et s’occupent de nos jeunes à savoir ce qui ce passent avec eux à l’école. Il ne faut pas attendre de retrouver votre enfant accroché dans un placard pour commencer à dire j’aurais dont dû m’en occuper.